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  • : aquarelle-bota-clairefelloni
  • : Le blog met en ligne des cours d'aquarelle botanique, il parle de mon activité d'animation de stages d'aquarelle botanique, de mon métier d'illustratrice-nature, de mon intérêt pour la tradition de la peinture naturaliste, les sites naturels,la flore, et la faune sauvage.
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Pivoines de Sourches

Pour acquérir un print numéroté et signé de mes aquarelles de Pivoine du Château de Sourches, cliquez  là 

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 19:03

Le stage dans le Gard, au Mas Vincent, avait pour thème des petits fruits variés glanés sur le terrain.

Avant de partir j’avais rassemblé dans une clayette mes trouvailles locales, à savoir des glands de chêne pédonculé disputés aux geais sarthois, des samares d’érable, des grandes gousses de gleditsia (voir ) et des châtaignes, puis en furetant sur place autour du mas, j’ai trouvé des prunelles et des coings pas encore mûrs mais utiles pour créer un fond derrière tous ces petits éléments !

 

coingblog.jpg

 

 

 

P1040495

 

 

Une atmosphère toujours très agréable, détendue mais studieuse dans ces stages, et des stagiaires très motivés ! Voici un petit essai de premier jet pour peindre un de ces coings pas mûrs et la photo d'ambiance qui va avec !

 

 

Les châtaignes dans leur bogue avaient fait l’objet d’une des premières « Petites leçons » du blog qu’on peut consulter dans l’index, colonne de gauche. Celle que je vous joins est une aquarelle d'illustration qui provient du « Petit Atlas des Plantes comestibles », voir .

chataigneblog.jpg

 

prunelgland3

 

Au retour du stage, j’ai eu envie de peindre ma version pour les prunelles et les glands, et aussi parce que c’était notre dernier sujet du cours régulier. Il fera l’objet d’une prochaine leçon en PDF ; la pruine bleutée qui recouvre en surface les prunes, les prunelles, mais aussi le raisin noir est toujours un amusant sujet d’étude et ici, elle donnait un agréable contraste avec les couleurs boisées des glands.

P1040577Une pause soleil bien méritée pour l'équipe du Mas Vincent. Un grand merci pour l'accueil au Mas!  

Il me reste une place pour le stage de week-end des 13 et 14 Novembre et 3 places pour le stage de week-end des 11 et 12 Décembre qui sera consacré aux fruits et légumes exotiques

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 18:36

Voici les 2 dernières leçons que je viens de fabriquer.

Elles datent un peu, surtout le Prunus si bien que les volontaires ne pourront pas travailler d'après nature. Pour moi, c'est beaucoup plus motivant et efficace de rédiger ces 5 pages explicatives quand le souvenir des cours animés au Mans reste frais.

La composition autour du Prunus, dans l'esprit de l'Ikebana, était trop longue pour mon scanner; voici une photo de l'ensemble, mais je vous rappelle qu'avec le pdf, ce sont des scans en haute définition qui sont envoyés...

 

prunusblog

 

 Et pour le Seringat, il est peut-être encore temps, car nous venons juste de le faire. Il sentait délicieusement bon: c'était le Philadelphus x 'Belle étoile' , porteur d'une légère touche de magenta au coeur des fleurs. Le Seringat fait partie de la même famille que les Hydrangéas, il a un surnom: le Jasmin des Poètes. Les variétés à fleurs doubles sont moins parfumées que celle-ci, qui a simplement 4 grands pétales en croix parfois un peu frangés sur les bords.

C'est un défi de peindre ces corolles neigeuses à l'aquarelle ! Mes élèves du cours se sont vaillamment comporté, je dois dire...

 

seringatblog.jpg

Pour cette leçon, j'ai pris des scans d'étape de la 'fabrication' ... et pour les 2 sujets, je joins des photos que j'ai prises de mon sujet.

Un bref rappel de mon système de leçons en PDF, en cliquant  

Vous serez peut-être intéressés l'année prochaine !

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 21:54

Pour le stage de week-end de fin mai, j’avais programmé une visite au jardin de La Maltière, à Pruillé l’Eguillé.

Apprenant de Serge Delmotte qu’il était un peu tard pour peindre des rhododendrons mais que son jardin était remarquable en ce moment pour les Iris, je me suis tourné vers ce sujet et comme ma plate-bande était joliment fleurie d’Iris germanica, je ne me suis pas déplacée beaucoup pour préparer cette journée de terrain !

 

irisgermanica2.jpgCette aquarelle n’est donc pas faite en atelier ; l’iris était sur pied dans mon jardin.

 

Comparés à ceux de  La Maltière, mes Iris germanica sont de taille bien modeste et sans doute un peu pâlots, mais pour moi qui reste attachée à la flore sauvage, ils sont surement assez proches de l’espèce d’origine car ce sont des rhizomes qu’un ami m’a donné venant du  jardin de ses grands-parents...

 

Cet iris est peint sur du papier Sennelier 300gr grain fin, en bloc, sur lequel on est moins tenté de rentrer dans le détail qu'avec le satiné.

 

Un iris se construit sur le chiffre 3

-          3 grands tépales érigés s’organisant en coupe

-          3 grands tépales pendants garnis d'un tapis brosse doré

-          3 styles pétaloïdes un peu dressés et cachées dessous, les 3 étamines.

Le crayon est plus présent que sur une planche botanique d’atelier, je ne cherche pas à l’éliminer et à la fin, il me sert même pour préciser des attaches, ajouter quelques accents, par exemple ici dans les spathes membraneuses gris-beige argentées.

Les touches de glacis doivent être assez franches, il faut essayer de les poser  de façon justifiée car elles resteront bien visibles. C'est-à-dire, soit en suivant les fibres végétales qui dans ces pétales s’évasent en palmette, soit en suivant des plis, des rouleaux, en marquant des creux.

J’ai travaillé un peu dans le mouillé au départ sur chaque pétale (mélange : bleu Outremer + violet de cobalt avec des dosages différents) ; ensuite les touches de glacis que j’ai posées sont un peu plus liquides que pour les glacis d’atelier.

 

germanicaphoto.jpgJ’ai passé environ 3 heures sur cet iris. La journée prévu à La Maltière a tourné court à cause de la météo, alors faute d'ambiance de stage, je vous poste mon installation grand luxe devant la maison, avec un parasol fixé sur un pied ornitho!

 

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 10:40

J’ai proposé ce petit bouquet  comme sujet de saison à mes derniers cours réguliers.

Il rejoindra la collection de mes bouquets dans la galerie de la colonne de gauche du blog: Bouquets

 

genetpervenchblog1.jpg

C’était l’occasion de faire un peu de Botanique et je me suis amusée à disséquer une fleur de Genêt à balais (Cytisus scoparius). Je vous rappelle qu’il s’agit d’une corolle zygomorphe (symétrie bilatérale) et dialypétale (les pétales ne sont pas soudés même à la base). Voir aussi dans « Mots de bota » 

 

genetpervenche2Ce petit éclaté vous montre le grand pétale haut, l’étendard, une seule des 2 ailes sur la droite et à gauche les vues de dessus et de profil de la carène qui est le pétale bas en portefeuille, renfermant le faisceau des étamines en boucle et le style qui deviendra la gousse.

 

genetpervenche

 

 

 

 

 

genetpervenche1Dans l’aquarelle du bouquet, j’ai suivi mes habitudes avec les couleurs au Cadmium (Cadmium Yellow pale fusant dans Cadmium Lemon), mais je vous montre aussi dans les essais de l’atelier, mon alternative, plus légère, avec le New gamboge fusant dans le Transparent Yellow de Winsor et Newton. Pour les deux formules, le Violet vient en très petite quantité pour ombrer le Jaune.

Le feuillage du Genêt est d’abord approché avec un jus gris-vert très léger, puis des glacis de touches vert plus foncé viennent préciser un peu ce fouillis, sachant qu’il s’agit de feuilles à 3 folioles ; on doit le deviner par endroits. La tige reste vert sombre et elle est rayée de grandes lignes fines et très sombres. Il doit rester en lisière de la verdure beaucoup du premier jus clair pour donner l’aspect velu et argenté des petites feuilles.

Pour la Pervenche, j’ai  choisi de réutiliser le Rose opéra dont je vous avais parlé au sujet du Saint-Paulia, voir l’article , en petite quantité avec le Bleu de Cobalt, pour illuminer un peu le bleu-mauve des pétales.Le coeur est en principe un petit pentagone dont le tour reste clair; mais il arrive assez fréquemment que les pervenches ne présentent que 4 pétales !

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 21:28

Le Muguet était le thème de notre stage d’atelier avec aussi les petits Bégonias et les Mufliers que vous connaissez déjà.

« Lis des vallées de Mai » serait la traduction du latin (Convallaria maialis), et je dois à ce propos faire amende honorable  auprès de mes stagiaires, car je leur ai trop vite affirmé que maialis et majalis était la même chose ! bien sûr, c’est faux. Majalis comme majeur fait référence à la taille et ceci ne peut convenir à nos modestes brins, alors que maialis évoque bien sa période de floraison, le mois de Mai !

muguetblog1Le Muguet  de Mai (Convallaria maialis) est une Liliacée dotée, sur les plants sauvages, de deux feuilles seulement, enveloppées à leur base, dans des gaines membraneuses en commun avec la tige florale qui sort latéralement. Ces gaines de plus en plus courtes, plus ou moins teintées de mauve et imbriquées en écaille sortent d’un rhizome traçant que nous n’avons pas figuré, ne voulant pas déterrer nos brins.

muguetblog3.jpgLe rendu de ses feuilles ovales lancéolées, à nervures convergentes, était important à étudier car lui-même met en valeur la hampe florale discrète, en grappe terminale unilatérale. Les clochettes du Muguet ne doivent pas être trop larges à l’ouverture, ce ne sont pas des campanules ! On a intérêt à les dessiner comme s’il s’agissait de grelots resserrés avant d’ajouter en dessous les 6 dents qui ne sont pas pointues (surtout celles du devant) puisqu’elles sont retroussées, ce qui n'est vraiment visible que sur les dents de profil.

A propos du feuillage d’une liliacée comme celle-ci, je trouve que le 1er travail dans le mouillé est important si on veut éviter de poser partout en glacis, les lignes fines et longues des nervures.

 

La mise en couleur ou plutôt le rendu des valeurs et du volume dans ces petites clochettes d’un blanc pur, demande de la délicatesse ! Les boutons et les fleurs agées de la base peuvent se teinter un peu de jaune pale. Surtout, il faut rester discret sur le trait de contour qui trop marqué aplatirait les volumes. Il vaut mieux choisir un éclairage latéral, qui met bien les reliefs en valeur.

 

 

 

 

 

stage-muguet-mai-2010-025.jpg 

stage-muguet-mai-2010-032.jpgA part ça, une ambiance toujours sympathique régnait sur le stage. Voici la photo de  classe autour des petits pots que Guy nous avait procuré (Merci à lui et à son copain) puis quelques œuvres presque terminées.

 

Deux stages de terrain sur le week-end sont programmés bientôt et il reste de la place:

- les 29 et 30 Mai 2010, nous irons au jardin de la Maltière peindre les belles collections de Rhododendrons et d'Azalées de Serge Delmotte.

- les 26 et 27 Juin, nous irons peindre dans le jardin et le potager de notre ancien chef-jardinier du JP du Mans.

Et le premier stage de Juillet 2010, du 7 au 10, ne semble pas très prisé !

Voir les conditions dans ma rubrique "stages"

 

 Excusez-moi si je ne suis pas très réactive sur vos coms car je suis sur le terrain et loin de mon ordi toute la semaine qui vient !

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 20:06

Comment peut-on appeler un herbier de plumes, sinon un « Plumier » ?

Les oiseaux nous enchantent en ce moment, c’est la période trop courte où on peut essayer d’apprendre à reconnaître leur chant.

Leur ramage…  et leur plumage aussi me fait rêver. Quand ils ne peuvent plus chanter, leur plumage reste sur le terrain et j’ai commencé  à ramasser des plumes perdues il y a bien longtemps, en cherchant à identifier l’oiseau.

plum2.jpg

 

Je me sentais un peu charognarde de plumer ces petites victimes mais me disais que de toute façon, ils ne m’en porteraient pas ombrage ! Et cueillir un bouquet de fleurs, n’est-ce pas un peu la même chose ?

 

plum3.jpg

 

Je vous livre des scans de quelques pages de mon carnet plumier ; les plus belles plumes sont sans doute celles des oiseaux nocturnes. Si vous ne redoutez pas de tirer quelques plumes à un passereau victime d’un renard ou à une chouette victime de la route, vous aurez un superbe sujet d’étude documentaire. Un bon plan et moins impressionnant : chercher au pied de volières de zoo…

 

plum4.jpg

 

Pour finir, voici une aquarelle de plumes, faite avec seulement trois couleurs.

plum1.jpg

On peut voir qu’il y a eu un premier travail dans le mouillé avant de revenir, par endroits, au pinceau fin et en glacis

Je n’ai jamais utilisé de noir en aquarelle. Le mélange d’un beau bleu sombre comme l’Indigo et d’un brun chaud comme la Terre d’ombre brûlée me donne ici toute une gamme de gris colorés, de nuance chaude ou froide suivant le dosage des 2 pigments et de valeur faible ou forte suivant le dosage de l’eau…

Prochain article : un compte-rendu de notre stage de 1er Mai au Mans, et devinez quel était notre sujet d'étude ?

 

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 15:13

Je vous propose 3 nouvelles leçons en PDF ; la première concerne un sujet de saison, le Cognassier du Japon, en fleurs actuellement dans les jardins. C’est une composition botanique, sans vase, deux branchettes s’entrecroisent sur le fond blanc du papier.

 

cognassierjapblogPL11 

  

  mufliersblogPL1J’ai choisi pour les 2 autres leçons des petits godets de jardinerie, qu’on trouvera tout au long du printemps : des Petits bégonias et des Mufliers à repiquer. Des photos des 3 sujets, jointes aux PDF, permettront maintenant de  peindre ces sujets même plus tard en saison bien qu’à mon avis, il soit toujours préférable de peindre d’après nature.

 

ptibegoblogLes trois sujets parlent beaucoup du rouge… pour les Mufliers, ce sont surtout les roses et Magenta à la Quinacridone qui nous sont utiles ; pour les Petits bégonias il s’agit de rouge vif (vermillon) car j’ai privilégié cette couleur de fleur, mais en m’abstenant de choisir ceux dont les feuilles elles-mêmes sont rougeâtres. Les feuilles de Bégonias présentent une infinité de variations dans les couleurs et peuvent  devenir assez sombres quand une composante forte de pigments rouges vient se combiner avec le vert de la chlorophylle. Traduire ces feuilles brunâtres m’avait causé quelques misères l’an dernier !

Savez-vous que jusqu’à  1999, on pouvait trouver du vrai vermillon (PR106) sur le marché : Blockx  proposait encore ce pigment très toxique, du Sulfure de Mercure et il était très couteux !

On pourrait penser qu’il avait la vertu d’être très lumineux ou très stable à la lumière et non, même pas, il semble qu’il virait facilement au marron  exposé aux rayons du soleil… Le sulfure de mercure existe pourtant à l’état naturel, c’est le cinabre qui servait pour les fresques romaines dont les rouges ont bien tenu, mais en matière d’aquarelle, le vermillon véritable n’était pas une panacée !

Je cherche un beau rouge vermillon lumineux car le Rouge de Cadmium (PR108) ne me séduit  plus guère… Je lui trouve une nuance qui tire vite sur le rouille. Eclairci d’eau, il donne des lavis ternes. L’ Ecarlate de cadmium (cadmium scarlet) est plus orangé. Pour mes petits bégonias, j’ai testé 2 autres rouges vif aux côtés de ces rouges de Cadmium que je croyais incontournables. Ce sont la Laque écarlate de Winsor et Newton (PR188), et le Vermillon français que seul propose Sennelier (PR242).

 

vermillon3J’aurais du mal à vous en dire davantage sur ces 2 pigments organiques de synthèse et à vous donner des raisons valables qui justifient un choix entre eux-deux. En fait je crois qu’il est intéressant de faire ce genre de test pour mieux connaître certaines différences subtiles entre des couleurs proches et ainsi adapter le choix du pigment à son sujet. A l’éclaircissement, le Vermillon français rosit un peu moins que la Laque écarlate. On dit le Vermillon français plus beau comme couleur pure que dans les mélanges ; j’ai essayé d’assombrir mes 4 rouges avec du violet Winsor (PV23 à la Dioxasine), cela donne de belles couleurs sombres toutes un peu semblables.

Visitez ma page: Petites leçons en PDF   

S’inscrire sur une leçon coûte 8 euros, pour 3 leçons : 20 euros 

Voir le .pdf d’inscription

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 15:31

Le Saintpaulia ionantha portent les noms communs plus évocateurs de Violette africaine, Violette du Cap , Violette de Usambara

 

Bien que le nom d’espèce « ionantha » signifie à fleurs de violettes, il faut établir que notre Saintpaulia ne fait pas du tout partie de la même famille que les violettes, c’est une Gesneriacée. D’autres espèces ornementales de cette famille nous sont connues : Gloxinia, Streptocarpus.

saintpaulia copy

 

 Curieusement toutes les plantes de la grande famille des Gesnériacées et donc du Saintpaulia sont tropicales à part trois Ramondia européennes. Deux  se situent dans les Balkans et une belle isolée dans les Pyrénées, c’est la Ramondie des Pyrénées, qui, objectivement, lui ressemble bien un peu. Une belle citation du Comte de Bouillé  rapportée dans ma Grande Flore illustrée des Pyrénées, à propos de la Ramondie , pourrait convenir aussi bien au Saintpaulia : « Joyau d’Améthyste enchâssé dans du velours »

La famille des Gesnériacées est proche de celle des Scrophulariacées, bien mieux représentée en Europe. On retrouve souvent, par exemple, cette disposition des pétales en une corolle gamopétale (pétales soudés à la base) et un peu zygomorphe avec 3 lobes un peu plus grands en partie basse, et 2 petits lobes dressés semblant séparés. Chez la vraie violette, les pétales sont libres (corolle dialypétale).J’ai choisi exprès un sujet de Saintpaulia qui n’était pas trop double pour figurer mieux les caractéristiques botaniques originelles…

La Violette du cap a ses « Fans », d’innombrables cultivars ont vu le jour, toujours basés sur l’espèce sauvage originelle, Saintpaulia ionantha originaire de montagnes de Tanzanie. Les spectaculaires rosettes de feuilles peuvent atteindre 50 cm de diamètre. Les fleurs sont d’un bleu violet moins accentué que celle que j’ai peinte.

Vous pouvez voir notre belle africaine « in situ » en cliquant  

Les collectionneurs s’intéressent aussi à quelques autres espèces du même genre comme Saintpaulia rupicola,  Saintpaulia shumensis,  Saintpaulia velutina

 

Et maintenant, parlons un peu Aquarelle…

 Il se trouve qu’après de multiples essais de couleurs sur ce violet très profond et quand même lumineux, au cours desquels j’avais d’abord banni le Winsor violet puis le Magenta permanent, j’ai fini par me tourner vers un pigment qui m’inquiète un peu par son rendu « fluo » : le Rose Opéra.

saintpaulia-ob1.jpg

Difficile d’éviter son emploi pour rendre ce violet particulier et pourtant il faut amener quelques précisions au  sujet du Rose Opéra. Chez Winsor et Newton, cette couleur combine deux pigments, la quinacridone (ici le magenta quinacridone, PR 122) dont la réputation de solidité à la lumière est maintenant bien établie et la Rhodamine B violet (BV10). C’est l’apport de cette teinture fluorescente qui amène un plus. La teinture est révélée sur une résine qui ensuite est broyée en poudre, il semble que sur les lavis léger, on puisse dissocier visuellement les deux composants. La réputation de fragilité à la lumière de la rhodamine B est peut-être moins justifiée que par le passé. Les premiers rose tyrien, en gouache, étaient très fugaces, j’en ai fait une amère expérience…Cependant les fabricants ne cachent pas que cette couleur, si elle présente un attrait et un réel intérêt pour les graphistes, illustrateurs et publicitaires, n’est pas garantie sur la durée, exposée sur un mur bien éclairé. En fait, je pense qu’avec le temps, la composante de rhodamine B s’estompe et qu’il reste le Magenta quinacridone.

 

Les cours en PDF ont bien démarré, je pense proposer un ou deux autres sujets prochainement, vous serez toujours libres de choisir dans la liste qui s’allongera petit à petit.


Petites leçons en PDF
Bon de commande

stpaulia1

 

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 22:48
Voici donc mon projet de "Petites leçons en PDF" qui prend forme !
Les trois aquarelles que voici sont les trois premières leçons que je propose à ceux qui franchiront le pas.
J’ai choisi des sujets que chacun peut se procurer  facilement : un bouquet de Gerbera et Chrysanthème (fleurs trouvables toute l’année chez les fleuristes), une nature-morte avec chou rouge coupé et oignons et un sujet de saison à choisir en urgence, Forsythia et chatons de saule, car le printemps n'attendra pas!

forsythiaobPar la suite, si le projet démarre vraiment, je proposerai d’autres types de sujets qui ne peuvent être proposés au cours, des sujets d’élite, par exemple la Pivoine, l’Hibiscus ou le Strelitzia ou des sujets de flore sauvage comme la Violette odorante, la Primevère acaule ; ce sont des sujets que j'hésite à prélever en nombre dans la nature.






Les  sujets choisis apparaîtront simplement sur le blog sous forme de mon aquarelle terminée en basse définition avec une accroche sur la « leçon en PDF » et les commentaires de mon article seront botaniques ou historiques, mais n’aborderont pas la technique d’aquarelle. Je continuerai mes articles « Petites leçons » de temps en temps.

gerberaob.jpg
Ce ne sont pas des cours par correspondance. En effet, je ne propose pas d’envoyer des copies couleur par la poste, l’expérience m’ayant montré que les imprimantes sortent rarement des images satisfaisantes (du moins la mienne, qui n’est pas du haut de gamme !), alors que les scans apparaissent sur l’écran de l’ordinateur avec toute la luminosité des coloris de l’original.

Ceux qui voudront pourront toujours, car ce sera plus pratique, imprimer mes pages de textes illustrés mais ils disposeront avant tout de mes scans en haute définition et pourront s'y référer pour une meilleure qualité d'image.

chourouge-oignonob-copie-1.jpgJe proposerai ensuite un service de commentaires et corrections sur ce que vous aurez réalisé et
ceci implique que vous me fassiez parvenir une image de votre réalisation par le moyen de votre choix (scan, photo par internet ou une bonne photocopie couleur par courrier…). Je garderai une trace de vos travaux et de mes commentaires et établirai pour chacun un dossier personnalisé.

Ce service personnalisé fait vraiment la différence avec les autres leçons en ligne qu’on peut trouver sur internet gratuitement et je ne le négligerai pas !

J'ai ajouté une page fixe résumant ceci et quelques précisions supplémentaires ainsi que mon Bon de commande dans la 2ème case de la colonne de gauche du blog. Cliquez sur Petites leçons en PDF, mais voici 2 accès direct:

Petites leçons en PDF
Bon de commande

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 14:54

42ème "Petite leçon"
Vous conviendrez avec moi qu’il s’agit d’un sujet bien séduisant pour l’Aquarelle botanique !


tuliperococ4.jpgIl faut impérativement les laisser se stabiliser une journée à la maison, là où vous déciderez de les peindre, car elles s’épanouissent et deviennent bien plus belles comme des papillons qui se déploient, sortant de leur chrysalide. Les trois tépales intérieurs orangés seront ainsi plus visibles, de superbes contrejours feront contraste avec les tépales extérieurs nuancés de mauve et vert.
Par contre, je ne vous conseille pas de les peindre le regard plongeant jusqu’au cœur d’une fleur épanouie ; c’est un angle très difficile à rendre et au final, la vue logique sur une tulipe, c’est plutôt un profil…


tuliperoqpal2
Pour ce sujet bariolé, il faut oser au départ, sur la surface d’un pétale mouillée à l’eau pure, poser trois couleurs proches des primaires (bleu, jaune et rouge) ici ce sera plutôt un bleu-mauve (1), un jaune (2) et un rouge cerise (4 ou 5).


Remarquez que les glacis que je vous propose de poser ensuite  donneront le modelé en adoucissant  le passage entre  ces couleurs de départ. Il faut veiller à ne pas poser de glacis d’une nuance complémentaire à la sous-couche, par exemple un bleu violacé sur un jaune orangé !






tuliperococ1.jpgLes premières tulipes perroquet dont les pétales sont laciniés et tuyautés, sont apparues au milieu du 17ème siècle.


L’obtenteur a du profiter d’une rare mutation sur un spécimen. La reproduction la plus fidèle de cette mutation sur sa descendance s’obtient par les caïeux qui ne se forment autour du bulbe qu’à partir d’un certain âge. C’est un procédé de multiplication lent, et même à présent, il faut des années pour qu’une variété se vulgarise. Ce mode de culture explique en partie la fameuse tulipomanie qui a sévi au 18ème siècle à travers l’Europe.





Des nouvelles des stages:

Je viens d'animer un stage de week-end au
Moulin de Seillant. Nous avons été reçus comme des coqs en pâte avec une cuisine berrichonne délicieuse!
anglin.jpg
Un autre stage est programmé pour les 12 et 13 Juin. Il sera orienté davantage sur le "Végétal dans le Paysage" et la vallée encaissée de l'Anglin nous fournira un cadre de choix!



N'hésitez à voir les conditions de ces stages en faisant une visite:
 Moulin de Seillant
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