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  • : aquarelle-bota-clairefelloni
  • : Le blog met en ligne des cours d'aquarelle botanique, il parle de mon activité d'animation de stages d'aquarelle botanique, de mon métier d'illustratrice-nature, de mon intérêt pour la tradition de la peinture naturaliste, les sites naturels,la flore, et la faune sauvage.
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Pivoines de Sourches

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 22:16

Le second stage de Février 2010 vient de s’achever.
Cette formule d’un stage  est la plus ambitieuse que je propose puisqu’en 4 jours, je propose de composer et peindre à l’aquarelle une vraie planche de botanique d’après nature.

J’ai à cœur de préparer ce stage en suivant moi-même auparavant le  même processus de A à Z et bien sûr avec le sujet prioritaire mais pas obligatoire, qui sera proposé à mes stagiaires. Cette année, j’avais choisi le Clivia.


cliviafeuille1.jpgclivia1fleurMa planche de Clivia sera visible dans la page fixe « Planches botaniques », colonne de gauche du blog, mais figurera aussi dans le prochain article qui reviendra plus en détail sur le Clivia et son histoire. Voici déjà quelques détails de mise en couleur sur la corolle et le feuillage, qui se déploie en partant d’un emboitement central. Cette tresse que forment les gaines basales des feuilles a donné du fil à retordre aux stagiaires ! Mais le rendu du modelé dans les fleurs d’un bel orange minium (en latin : Clivia miniata) était délicat aussi…









L’an dernier, j’avais peint une orchidée, un Cambria et bien malheureusement, elle était défleurie au moment du stage, nous nous étions reportés sur des Phalaenopsis et aussi sur des Amaryllis. Cette année, mon Cambria était joliment fleuri, il a constitué « l’alternative » pour ceux que tentait moins le Clivia.
Les deux stages ont été très studieux et vous pouvez en juger aux résultats qui sont très honorables !

Voici, dans l'ordre des vues du 1er puis du second stage:
016blog.jpg

20 02 2010 015





























DSC09909blog.jpg
DSC09917blog.jpgDSC09914blog.jpg








Pour ceux qui s'intéressent à un stage prochain dans le Gard, mariant de l'atelier et du terrain, le projet se précise!
Restez fidèles au blog!
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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 13:46

Deux types de fruits très différents pour cette "40ème Petite Leçon"!

kakisamares3

Le Kaki est une grosse baie contenant quelques pépins.

Je n’ai trouvé qu’une fois le terme de samare pour qualifier le fruit du Charme.


kakisamares4 


En fait il ne s’agit pas d’une vraie samare mais plutôt d’un akène attenant à une bractée foliacée accrescente.


A cette époque de l’année, les bractées se sont plus ou moins argentées à cause des intempéries, un peu comme le bois qui n’est pas protégé…
Pour rendre cet effet, j’ai préféré commencer la mise en couleur par un lavis léger, gris mauve : un mélange très dilué d’eau, de Sépia et de Violet Winsor. Cette couleur ne subsiste au final que sur les lumières (2 et 3 peuvent fuser dans le mouillé en cas de contrejours). Pour rendre la texture parcheminée, on peut utiliser ensuite son pinceau fin peu chargé de couleur dense et l’écraser pour faire une petite brosse.





ailante1

Pour avoir affaire à une vraie Samare il faudrait que le péricarpe (la paroi de l’akène) se prolonge en une aile, ce qui est le cas chez le frêne, l’orme, le bouleau ou encore l’Ailante que je vous montre ici.

Le Charme (Carpinus betulus), toujours placé près du Noisetier (Corylus avellana), dans la nomenclature ( ancienne famille des Corylacées), s’en rapproche bien en ce qui concerne le fruit.

La Nucule du Noisetier (la noisette) est plus visible que celle du Charme mais dans les deux cas il s'agit bien d'un akène à paroi très dure, ne s’ouvrant pas à maturité.
Autour de la noisette, l'expansion foliacée est très enveloppante et découpée,  ce qui fait la différence avec la bractée plus lâche et simplement trilobée du Charme qui existait déjà en petit dans le chaton femelle, puis qui a grandi de façon à apporter un plus à la graine : la faculté de se planter au loin, emportée par le vent.
J'ai déjà évoqué le mot "Akène ou Achaine" dans un article de la catégorie "Mots de Bota" à consulter ici

Des nouvelles des Stages:
J'ai annulé les 2 Week-ends d'atelier de Janvier et Février, mais je donne rendez-vous aux amateurs pour fin Mars au Mans !
Ou encore: les 13 et 14 Mars, dans le Sud du département de l'Indre, en demi-pension ou pension complète...
Pour tous renseignements complémentaires , contactez-les sur leur site:
http://www.lemoulindeseillant.org/ 

Au Mans, le premier stage de 4 jours de Février est complet (7 inscrits), pour celui du 24 au 27 Février, j'ai 4 inscriptions.


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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 11:45

Presque toutes les baies qui figurent dans mon agencement proviennent d'espèces ornementales. Seul le Fusain d’Europe se rencontre dans nos haies sauvages, ce sont les baies rose isolées sur la gauche ( Euonymus europaeus porte quantité de noms vernaculaires amusants « Bonnet  carré, Bonnet de Prêtre, Bonnet d’Evêque, Bois carré » et j’en passe… ). Il libère quatre graines orange vif, tout comme l’autre Fusain pendant au premier plan qui serait du  Fusain ailé, mais je ne trouve pas beaucoup de renseignements complémentaires sur ses fruits blancs (peut-être vont-ils rosir ?), ma commune l’a planté en différents endroits ...

 Dressée à l’arrière du bouquet, se trouve une Symphorine ornementale ( Symphoricarpos sp.) qui au lieu de rester toute blanche , comme celle que l’on trouve naturalisée en campagne, se pare sur la face ensoleillée de la baie de belles marbrures magenta.

Au cœur de  l’agencement, pour meubler, on trouve des petites pommes d’ornement et des cynorrhodons d’Eglantiers. Il me reste à citer un Cotonéaster et une espèce non identifiée que j’ai improprement nommée le Poivrier, et dont une portion de la feuille s’étale à droite car c’est une feuille très composée.
Il porte de grandes grappes aériennes mais fournies de petites baies de couleur rose-saumonée dont nous n’avons prélevé que de petits bouquets.


Si l'un de vous peut m'orienter sur le nom de cet arbuste, ce serait bien ! Tiens pour la peine, je lui enverrai un .pdf imprimable de l'aquarelle !


J’ai choisi de ne pas figurer de vase, l’aquarelle est censée faire un pendant avec une autre dans le même esprit « Houx panaché, gui et lichens » proposée l’hiver dernier ( 21ème petite leçon) et viendra s’ajouter à ma série « Pas de pot », colonne de gauche du blog.  


















Pour ces week-ends d’atelier, je ne prépare pas de palette de couleur, car nous avons le temps de faire différentes recherches en partant des couleurs dont  chacun dispose dans sa boite.

Par contre, je peux vous montrer ces petits essais sur les différents éléments de notre bouquet.






Le premier week-end d'atelier était consacré aux coloquintes et le prochain s’intéressera aux fruits exotiques.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 15:01

Pour cette « 38ème petite leçon » d'aquarelle botanique, nous avons pu bénéficier de la floraison tardive des Abutilons du terrain de culture de la SHS. Tous les ans, au Jardin des Plantes du Mans, les jardiniers installent cette intéressante variété dans le jardin français, parmi d’autres espèces au feuillage chamarré, pour meubler les plates bandes en été, au pied des rosiers tiges.


 
Il existe de nombreuses variétés de l’  Abutilon x hybridum, mais celle-ci, avec son feuillage bariolé de jaune, présente un vrai défi pour l’Aquarelliste !

On peut reconnaître, en observant la fleur de plus près, une vraie similitude de forme avec nos Mauves, Guimauves, Roses trémières ou encore avec les Hibiscus, car ce sont toutes des Malvacées :
- Une corolle en cloche à cinq pétales enroulés en vrille dans le bouton et en fin de floraison.
- Les étamines sont soudées, formant une colonne avec le bouquet d’anthères à l’extrémité.


La couleur de fond du feuillage est plus jaune sur les jeunes feuille du sommet de la plante et plus crème à la base.
Pour peindre les feuilles marbrées, il s’agit de mettre au point une technique rapide, la pose des touches vertes en glacis peut se faire le pinceau un peu oblique et en s’appuyant sur un tracé léger des nervures car les petites taches sont perpendiculaires aux nervures. Afin que l’œil arrive à percevoir une feuille devant l’autre, on a intérêt à rester plus léger pour les feuilles de second plan, et, à l’inverse,  à contraster celles du premier plan.


La fleur donne en effet final une couleur saumonée mais pour la nuance de fond de la corolle j’ai quand même posé sur fond humide, trois couleurs un peu différentes, un rose, un jaune d’or et un orangé.

Je n’ai pas tout à fait fini la planche : le bouton de droite n’est pas assez contrasté ; la feuille en haut à droite n’est pas terminée non plus et la coupe aurait gagné à figurer en couleur !

Vous pouvez  consulter 37 autres "Petites leçons" d'Aquarelle botanique en cliquant sur la catégorie du même nom, colonne de gauche du blog.

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 14:21

Pour cette 37ème « Petite Leçon » nous avons encore pu profiter de la production de la Société d’Horticulture de la Sarthe puisque le Cognassier du terrain de culture croulait sous les fruits. J’ai disposé les fruits en une nature morte ; celui qui porte des feuilles est un peu masqué par elles, je l’ai donc laissé un peu en arrière et placé un autre fruit bien visible devant. Pour alléger cette composition un peu massive j’ai placé un petit bouquet de fruits d’Aubépine qu’on appelle des cenelles.



Le Cognassier (Cydonia oblonga) porte des feuilles très tomenteuses au revers.
Le fruit lui-même présente un aspect velouté de surface qui disparait par endroit là où il a été frotté. Comment traduire à l’aquarelle cet aspect très particulier ? Le velours de surface devient très visible sur le pourtour du fruit puisqu’il est vu  de profil alors que devant, le regard plongeant droit, perçoit mieux la belle couleur sous-jacente, jaune d’or, du coing. C’est pourquoi  j’ai choisi de faire fuser le Cadmium Yellow pale sur un fond humide légèrement teinté d’un mélange de Gris de Davy et de Terre de Sienne brûlée, qui reste plus présent en périphérie du coing. Ce premier jus  est posé sur la surface du fruit mouillée à l’eau pure.
 

Pour le revers des feuilles, le choix des couleurs est important aussi : le jaune de Naples et le vert Oxyde de Chrome sont des pigments opaques. Très dilués d’eau ils donneront bien l’effet un peu argenté du au tomentum.                                                  



A propos des
cenelles d’Aubépine
, je vous rappelle que le vrai Cramoisi d’Alizarine (Alizarin crimson) permet lorsqu’il est bien concentré de foncer un carmin sans l’attrister, ce qui n’est pas du tout le cas de l’imitation (Permanent Alizarin crimson) car cette dernière à la quinacridone, n’a qu’une faible amplitude de valeur à nous offrir. 
Voici la palette des couleurs utilisées.



Nous avions peint les fleurs à une autre occasion. Elles sont très belles, grandes, avec des reflets un peu rose-mauve.
Pour mémoire je vous remontre ce sujet. 

Ce blog a déjà au compteur plus de 45000 visiteurs uniques (rarement moins de 100 par jour). En moyenne, chacun de vous consulte 3,5 pages lors d'une visite, en clair:  vous n'êtes pas tant que ça à zapper aussitôt; ce qui me fait bien plaisir et m'incite à continuer...

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 18:06

Notre stage aquarelle « Spécial Pomologie » s’est déroulé dans les derniers jours d’Octobre.

Nous disposions de modèles variés fournis par l’Association des Croqueurs de Pommes (Section Maine-Perche) que je  remercie bien.


 

La planche de Pomologie privilégie la représentation du fruit, les fleurs de pommiers, de poiriers sont considérées toujours semblables et figurent rarement. Pour ces aquarelles, souvent réalisées en hiver, il faudrait attendre la saison pour ajouter un bouquet floral sur la planche. Même les feuilles sont peu étudiées en détail pour les mêmes raisons : elles sont souvent tombées où flétries au moment de peindre. Elles peuvent être évoquées au crayon, mais l’accent sera mis sur le rendu du rameau.

Une ou deux vues de profil et une coupe longitudinale, parfois aussi une coupe transversale à mi-hauteur, voilà l’essentiel à mettre en valeur sur la planche.











La coupe
 : il faut la réaliser en dernier, poser le jus très peu coloré ( souvent : un soupçon de Jaune de Naples dans beaucoup d’eau)  sur la surface mouillée à l’eau pure et faire cela aussitôt, avant que la coupe ne s’oxyde à l’air !


Ont été confiées à nos pinceaux au moins :

 

 - 4 variétés de pommes : Reinette d’Osnabruck, Cramoisie de Gascogne, Gros Locard, Blanc de Fresnoy
         
- 7 variétés de poires : Beurré Lebrun, Alexandrine Douillard, Beurré d’Hardempont, Comtesse de Paris, Beurré d’Amanlis , Bergamotte Esperen et la fameuse Poire de Curé pour laquelle j’avais choisi de composer une planche dans l’esprit des gravures qui illustrent « Le Jardin Fruitier du Muséum » de Joseph Decaisne édité en 1861. Les planches originales de cet ouvrage étaient des aquarelles d’Alfred Riocreux. Au bureau-bibliothèque de notre Société d’Horticulture de la Sarthe, qui est aussi le lieu du stage, nous avons la chance de pouvoir consulter les tomes consacrés aux poires, nous y avons d’ailleurs retrouvé certaines des variétés ci-dessus !

 
























En Février, au 1er Mai, à la Toussaint se déroulent des stages d'atelier de 4 jours.

    Février 2010:  
-  du 17 au 20/2
(complet)
-  du 24 au 27/2 (3 inscriptions)
   1er Mai: du 28/4 au 1/5 (5 inscriptions)
Je propose un calendrier de dates pour des Week-ends d'atelier (du Samedi 10 heures au  Dimanche 17 heures), à raison d'un par mois mais me réserve d'annuler 15 jours auparavant s'il n'y a pas au moins 4 participants: 
- 
28-29 Novembre (5 inscrits) 
-  12-13 Décembre (7 inscrits)

-  23-24 Janvier
-  6-7 Février
-  27-28 Mars
-  10-11 Avril

-  29-30 Mai (en extérieur)
-  26-27 Juin (en ext.)

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 20:35

Pour cette 35ème « Petite leçon », nous avions  des coloquintes d’ornement. Bien qu’elles semblent toutes très différentes, il s’agit en fait des variétés nombreuses obtenues sur  la même espèce : Cucurbita pepo, un peu différente de la vraie coloquinte officinale, qui est aussi une cucurbitacée (Citrullus colocynthis).


J’ai déjà évoqué  cucurbita pepo dans un article où je montrais le Patisson et le Cou-tors, voyez  

Les patissons, courgettes, citrouilles sont des Cucurbita pepo.

Les potirons, potimarrons et giraumons sont des Cucurbita maxima.


 




Les crêtes en longueur et les verrues accrochent lumières et ombres ; de ce fait le premier jus coloré devra rester clair et subsister sur ces détails, surtout face au regard, sur la zone séparatrice d’ombre et de lumière où les contrastes et la netteté seront au maximum.










J’ai choisi 3 options pour les lavis de base de mes spécimens ; pour le fond jaune crémeux de certaines, le Jaune de Naples était bien utile ; j’ai préféré le Jaune de Cadmium clair pour les orangées.
Sous la couleur d’un vert très foncé, le premier jus qui restera sur les reflets et les crêtes lumineuses était : Jaune de Naples+Indigo, très éclairci d’eau. Pour le modelé, j’ai opté classiquement pour un apport de violet dans le jaune, et  d’outremer dans l’orange. Si possible, il vaut mieux commencer à poser un peu du ton d’ombre dés le premier travail dans le mouillé; on peut aussi, au pinceau sec, assécher le haut des crêtes brillantes.
Le vert très foncé posé en glacis contient du carmin et de l’indigo dans le Vert de Hooker, car par endroit il devient presque noir.

 Je vous rappelle que ma rubrique « Stages » (voir  ) vous donne des précisions sur les différentes formules que je vous propose, stage d’atelier de 4 jours ou de week-end.












Une toute récente proposition :
un Week-end qui comprend l’hébergement en pension complète ou demi-pension dans un moulin, au Sud du département de l'Indre, dans la vallée de l'Anglin :
http://www.lemoulindeseillant.org/ 

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 18:53
Avec les premiers froids arrivés la semaine passée, les Dahlias du terrain de culture  ont souffert, alors je vous poste un peu en avance cette 34ème "Petite Leçon" ; seul le groupe du Samedi les aura peint...


Le feuillage des dahlias est parfois assez raide, mais sur cette variété, il était plus agréable à peindre. Pour ce Dahlia à pétales bicolores, il faut placer au crayon les pétales, surtout ceux de la périphérie et aussi détailler  un peu la zone où plonge le regard, les pétales y sont vus en raccourci. On ne peut rien faire dans le mouillé, il est peint tout en glacis puisqu'il est impératif que l'extrémité des pétales reste blanche ! 
L'autre variété peut être peinte plus spontanément sans trop de constructions au crayon.
Sur cet essai, vous pouvez vous faire une idée de la façon dont je m'y suis prise.

Tous ces pétales sont agencés de façon assez irrégulière, le principal est de bien commencer à poser les premières touches, en virgules courtes, sur la zone centrale où sont les pétales en raccourci.

 Voici la palette avec à droite les couleurs utilisées pour les fleurs roses et la bicolore et pour la verdure et , à gauche, un essai sur une petite variété jaune, que les jardiniers du Jardin des Plantes ressèment tous les ans. Pour ceux-là aussi il n'est pas souhaitable de crayonner surtout que le graphite se voit beaucoup sous le jaune.

Il reste toujours une place pour le stage de Toussaint.

Je vous invite à aller voir:
http://www.lemoulindeseillant.org/ 
Vous trouverez l'annonce d'un stage d'atelier de week-end que j'animerai les 13 et 14 Mars 2010, dans un cadre champêtre (pension complète ou demi-pension), un autre stage, d'extérieur celui-là, s'y tiendra les 12 et 13 Juin.
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 21:42

Le Raisin d'Amérique (Phytolacca americana) est noté pour la première fois en Sarthe vers 1910 par Ambroise Gentil dans son 2ème supplément à la flore sarthoise. Il dit cette plante venue de Virginie et s'échappant des jardins. Elle y est maintenant complètement naturalisée sur les terrains sableux et remaniés.
La plante peut atteindre 3 m de haut et ses tiges spectaculaires sont teintées de rouge magenta depuis le pied jusqu'au bout de l'axe central des grappes portant de petites fleurs rose pâle.
Les bouquets faits pour cette 33ème Petite Leçon de la rentrée venaient d'un quartier du Mans proche de la voie ferrée et ce n'est surement pas un hasard car les "invasives" suivent les voies de communications! 

Pour peindre une grappe de fruits ou de fleurs, il vaut toujours mieux commencer par les baies ou les fleurs vues de face, plus rondes et opulentes, puis celles de la périphérie plus aplaties, avant de poser le trait rose de l'axe central. Les baies et fleurs vues de dos derrière la tige et les pédicelles sont peintes en dernier.
Sur la grappe de fruits de gauche on voit au bout le premier jus sans le glacis sombre.




























Sur les 2 ébauches de grappes, tout ce qui vient en arrière-plan n'est pas encore peint.
Sur le petit bout de grappe florale, j'ai commencé à garnir le fond.












Pour ce sujet , on peut utiliser seulement quelques godets: l'Indigo, le Magenta, le Cadmium citron et le Vert mousse.
Le dégradé de couleur dans la grappe fait intervenir, venant du premier vert très lumineux,(le coeur des fleurettes qui deviendra la baie) d'abord le magenta progessivement , puis l'Indigo pour les baies mûres.

Pour les feuilles les mêmes pigments ont servi!
Au cours, j'ai fait des essais sur des feuilles rougies, plus séduisantes. On voit là le premier travail dans le mouillé, puis une première ébauche de glacis.


































Je n'ai pas beaucoup aimé le papier que je testais pour la première fois: du satiné 300gr Fabriano, je trouve qu'il durcit la touche; le rendu manque de moelleux...


Suite à une défection, il reste une place pour le stage de Toussaint ( du 28 au 31 Octobre) et aussi pour les stages de week-end des 10-11 Octobre (4 inscrits) et  28-29 Novembre (4 inscrits).
Je vais avoir de variétés anciennes de pommes, de poires et des coloquintes.

Pour plus de renseignements, consultez la rubrique"Stages"dans la  colonne de gauche 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 23:11


Les fleurs que nous pouvons  admirer parfois encore dans les champs cultivés, et notamment dans les céréales sont des Messicoles : des adventices des moissons. Le Bleuet, l’Anthémis et la Nigelle en font partie.

J’ai trouvé, non loin de chez moi, car ce procédé se répand, des jachères fleuries où je pouvais sans craindre de prélever des espèces protégées cueillir quelques messicoles pour alimenter le cours.


La Nigelle que je vous propose n’est donc pas, bien sur, l’une des deux espèces (Nigelle des champs et Nigelle de France) très rares maintenant dans la nature, mais une espèce devenue assez courante dans les jardins : la Nigelle de Damas qu’on distingue  des deux autres par  son involucre de bractées très laciniées qui déborde de la corolle.
 
Le nombre de pétales et leur couleur est  variable, mon choix s’est porté sur une fleur plutôt grande, avec peu de pétales de couleur bleu ciel. Sous les étamines, une première couronne de nectaires ajoutait un collier de points bleu indigo.

Le fruit de la Nigelle de Damas est très beau, il grossit formant une vessie composée de follicules qui se teintent souvent de rougeâtre sur la ligne de soudure.

La bande fleurie, plutôt ornementale, où se trouvait la Nigelle contenait également de l’Eschscholtzia aussi nommé Pavot de Californie, qui  n’est pas une messicole mais plutôt une annuelle dont la graine survit et prospère après les incendies : les américains l’appelle Fire poppy

































J’ai retrouvé sur le web le mélange‘Natura messicole’ que ma commune a installé dans une parcelle de l’Arboretum ; elle contenait des Anthémis et des Bleuets dont vous voyez les essais de couleur, mais aussi du Chrysanthème, du Coquelicot, et de la Nielle (pour ces trois là, ce sera pour une autre fois !).


J’ai été ravie par la démarche qui consistait à ne plus faucher partout sous les arbres mais seulement sur des bandes de promenades ; parmi les hautes graminées de ces parcelles naturelles,  beaucoup de scabieuses, de centaurées et j’ai même vu un beau pied d’Orchis bouc ! et bien sûr, des papillons, des abeilles, des syrphes, tout un petit peuple qui n’aurait plus droit de cité sur un gazon ras !

 

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