Je vous propose 3 nouvelles leçons en PDF ; la première concerne un sujet de saison, le Cognassier du Japon, en fleurs actuellement dans les jardins. C’est une composition botanique, sans vase, deux branchettes s’entrecroisent sur le fond blanc du papier.
J’ai choisi pour les 2 autres leçons des petits godets de jardinerie, qu’on trouvera tout au long du printemps : des Petits bégonias et des Mufliers à repiquer. Des photos des 3 sujets, jointes aux PDF, permettront maintenant de peindre ces sujets même plus tard en saison bien qu’à mon avis, il soit toujours préférable de peindre d’après nature.
Les trois sujets parlent beaucoup du rouge… pour les Mufliers, ce sont surtout les roses et Magenta à la Quinacridone qui nous sont utiles ; pour les Petits bégonias il s’agit de rouge vif (vermillon) car j’ai privilégié cette couleur de fleur, mais en m’abstenant de choisir ceux dont les feuilles elles-mêmes sont rougeâtres. Les feuilles de Bégonias présentent une infinité de variations dans les couleurs et peuvent devenir assez sombres quand une composante forte de pigments rouges vient se combiner avec le vert de la chlorophylle. Traduire ces feuilles brunâtres m’avait causé quelques misères l’an dernier !
Savez-vous que jusqu’à 1999, on pouvait trouver du vrai vermillon (PR106) sur le marché : Blockx proposait encore ce pigment très toxique, du Sulfure de Mercure et il était très couteux !
On pourrait penser qu’il avait la vertu d’être très lumineux ou très stable à la lumière et non, même pas, il semble qu’il virait facilement au marron exposé aux rayons du soleil… Le sulfure de mercure existe pourtant à l’état naturel, c’est le cinabre qui servait pour les fresques romaines dont les rouges ont bien tenu, mais en matière d’aquarelle, le vermillon véritable n’était pas une panacée !
Je cherche un beau rouge vermillon lumineux car le Rouge de Cadmium (PR108) ne me séduit plus guère… Je lui trouve une nuance qui tire vite sur le rouille. Eclairci d’eau, il donne des lavis ternes. L’ Ecarlate de cadmium (cadmium scarlet) est plus orangé. Pour mes petits bégonias, j’ai testé 2 autres rouges vif aux côtés de ces rouges de Cadmium que je croyais incontournables. Ce sont la Laque écarlate de Winsor et Newton (PR188), et le Vermillon français que seul propose Sennelier (PR242).
J’aurais du mal à vous en dire davantage sur ces 2 pigments organiques de synthèse et à vous donner des raisons valables qui justifient un choix entre eux-deux. En fait je crois qu’il est intéressant de faire ce genre de test pour mieux connaître certaines différences subtiles entre des couleurs proches et ainsi adapter le choix du pigment à son sujet. A l’éclaircissement, le Vermillon français rosit un peu moins que la Laque écarlate. On dit le Vermillon français plus beau comme couleur pure que dans les mélanges ; j’ai essayé d’assombrir mes 4 rouges avec du violet Winsor (PV23 à la Dioxasine), cela donne de belles couleurs sombres toutes un peu semblables.
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