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  • : aquarelle-bota-clairefelloni
  • : Le blog met en ligne des cours d'aquarelle botanique, il parle de mon activité d'animation de stages d'aquarelle botanique, de mon métier d'illustratrice-nature, de mon intérêt pour la tradition de la peinture naturaliste, les sites naturels,la flore, et la faune sauvage.
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Pivoines de Sourches

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 13:50

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 Le stage d’atelier du 4 au 7 Mai 2011 vient de s’achever ; je n’avais pas fait une préparation ciblée sur un sujet. Il y  avait le choix avec les godets de vivaces que j’avais apportés mais mes  stagiaires se sont ingéniés à  contrarier mes projets en rapportant  des moissons de feuilles glanées à droite à gauche dans le jardin ! C’est à coup sûr, un sujet phare en aquarelle botanique !

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3833344244Ces feuilles ont fourni de petits sujets d’étude  pour un stage décontracté qui a fait la part belle au feuillage, mais aussi aux petits en-cas pour se donner de l’énergie, aux promenades dans le Jardin des Plantes (découverte d’une nichée d’étourneaux…) pour revenir sur son aquarelle avec un œil neuf (procédé très efficace, comme chacun sait !).

Voilà donc un méli-mélo de photos prises par Ghislaine que je remercie bien ! Le reportage-photo montre une feuille de Pélargonium à grandes fleurs. Elle n'est pas vraiment finie...  il faudrait encore des glacis pour préciser !

 

 

Des nouvelles des stages à venir (avant la rentrée): il reste de la place dans celui des Dimanche 12 et Lundi 13 Juin 2011, qui aura lieu dans le Sud du département de l’Indre, en demi-pension  ou pension complète, au Moulin de Seillant  (me contacter)

voir le lieu à  www.lemoulindeseillant.org/

 

 

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 15:35

Il existe de nombreuses espèces de Bougainvillées (plus d’une vingtaine), certaines deviennent des arbustes, des lianes grimpantes et la  couleur de leur bractées aussi est variable, car il s’agit bien de bractées et non de pétales et d’ailleurs, seule la couleur les différencie d’une feuille, dont elles ont bien la texture, la nervation .

bougainvillee3.jpg Ces bractées sont disposées par trois et enserrent un groupe de quelques fleurs qui se présentent le plus fréquemment en boutons sous forme de petits bâtons rougeâtres insignifiants. La Bougainvillée, découverte par Philibert Commerson lors d’une étape de « L’Etoile » au Brésil, est baptisée en l’honneur de Louis-Antoine de Bougainville, puisqu’il l’a découverte pendant le célèbre voyage autour du monde (1766-1769), dont Bougainville fut le capitaine. Commerson est ce fameux naturaliste qui fit embarquer sa compagne Jeanne Barret sur « L’Etoile » en la déclarant comme son valet !

bougainville2.jpgJ’ai trouvé en jardinerie ces pots pour que nous puissions en peindre au cours ; il s’agit d’un cultivar baptisé « Alexandra »  (Bougainvillea glabra ‘Alexandra’), dont la couleur est franchement magenta. Sur ce fond, quand une fleur s’ouvre, elle présente une petite corolle circulaire blanche qui ressort bien ! Il faut impérativement posséder le Magenta quinacridone pour peindre ce cultivar et j’en profite pour ajouter qu’il y a sur ma palette trois rouges différents dont je ne pourrais me passer pour le sujet floral en général : le Magenta quinacridone ; le Rose permanent et la Laque écarlate. Ce sont des pigments de base dont on ne peut faire l’économie !

bougainvillee4.jpgLa couleur saumonée 3, lavis très dilué de base,  que j’obtiens en mélange avec le Jaune de Naples existe d’autant plus que les bractées sont jeunes, elle peut être moins rose et me permet de nuancer en glacis par la suite, aussi bien vers du vert tendre  et de poser le vert vif des nervures sans qu’il soit noirci par une sous-couche magenta.

Ce sont de toute petites études, mais mon activité illustration ne me laisse guère de temps en ce moment, aussi, vous ne me verrez pas proposer sous peu de nouvelles leçons en Pdf …

C’est pourquoi voilà une nouvelle « Petite leçon », en accès libre, qui rejoindra l’Index !

 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 19:18

Le Myosotis est un sujet fin et assez graphique. Pourtant évitons de trop dessiner au départ, car nous risquerions de salir les couleurs délicates des pétales avec le graphite.

pissenlitmyosotis4Dans une inflorescence de petites fleurs telle que celle-ci, attention de ne pas poser des couleurs trop foncées sur les pétales. Il est surtout  important de creuser des ombres fines en étoiles entre les pétales pour faire ressortir les contours de ceux-ci en clair.

pissenlitmyosotis3.jpgLa couleur qui m’a servi pour cet usage est un vert Oxyde de Chrome cassé de violet.

Pour poser des petits pétales ronds,  il y a intérêt à poser sur chaque fleurette cinq  gouttes bien liquides (qui ne rentrent pas en contact), quitte ensuite à pomper l’excès de couleur avec le pinceau. De cette façon le petit cœur clair apparaît  naturellement !

 

 

Botaniquement parlant, cette inflorescence est une cyme scorpioïde ; les boutons à venir forment toujours une crosse enroulée sous les fleurs  épanouies. Cette silhouette  est caractéristique de la famille des Borraginacées  comme aussi le dégradé de couleur du rose des boutons vers le bleu des fleurs épanouies en passant par des jeunes corolles mauve. Nous avions déjà vu cela à l’occasion d’un cours sur la Vipérine (voir ).

pissenlitmyosotis5On le remarque aussi chez le Buglosse, la Pulmonaire, la Grande Consoude par exemple. Il faut donc éviter de préparer un seul jus bleu clair mais plutôt prévoir un mélange Bleu de cobalt + Magenta quinacridone, avec toutes les nuances que donne ce mélange qui doit rester très dilué d’eau pour permettre de poser dans un second temps , quelques touches de glacis.

 Et puis, pour éviter qu'il s'effondre trop vite , on peut brûler le bas de la tige, comme pour les coquelicots, il me semble que cela a bien marché...

  

Voilà la palette qui pourra vous aider si vous vous lancez!

 

J'ajoute cette "Petite leçon" dans l'Index , ce sera la 41ème.

 

Info Stages : Le second stage de Juillet est annulé ( pas d'inscription à ce jour...) et le 1er stage du 6 au 9 Juillet est complet

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 19:12

Les 2 Stages d'atelier d'aquarelle botanique, au bureau-bibliothèque de la SHS, près du Jardin des Plantes du Mans viennent de se terminer et comme d’habitude, je vous en donne un échantillon. Cette fois-ci, pour la première fois, vous verrez mieux quelques travaux de stagiaires, car consultés sur ce point, ils ont accepté qu’apparaissent quelques-unes de leurs aquarelles dans le blog.

stage-mars2011-3.jpgJ’avais moi-même préparé une planche sur une plante d’intérieur : le Schlumbergera, qui n’est pas terminée  et illustrera une autre fois un article de Flore. Au premier stage, les quatre participantes y ont consacré les 4 jours. Mes plantes étaient défleuries et d’autres potées fleuries de ce « Cactus de Noël » se sont avérées introuvables pour le deuxième stage, dont traite cet article ; si bien que j’ai choisi en jardinerie des godets de Narcisses "Tête-à-Tête", des Anémones blanda, une Anémone de fleuriste, un mini  Hortensia, de petits Gerberas, une Violette du Cap. Nous avons cherché ensemble des mélanges de couleurs adaptés à ces sujets divers avec pour chacun, ce que proposait sa palette.

Une autre plante d’intérieur était l’Ornithogalum dubium, qui a séduit deux stagiaires. C’est une plante que je vous conseille car elle évolue lentement comme les orchidées, du moins elle ne réagit pas brutalement aux changements d’ensoleillement et de températures comme l’Anémone, par exemple… Cette Ornithogale se vend également en bouquet chez les fleuristes et tient longtemps en vase, mais vous n’aurez pas alors de rosette de feuilles qui sont assez belles et typiques des Liliacées et compte beaucoup dans la mise en page du sujet.

 

stagemars 2011

Certains préfèrent consacrer deux jours à un sujet puis deux jours à un autre, je m’adapte au désir de chacun mais en général nous abordons moins souvent la grande planche sur format demi-jésus pour laquelle il faut impérativement consacrer quatre jours. A la fin du stage, il y a toujours le rituel d’exposition des œuvres avec photos à la clé devant les vitrines de la bibliothèque !

 

 anne-marie B 2011 

 hélèneN 2011 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous rappelle que le prochain stage d’atelier se déroulera sur un Week-end, en lisière de la Forêt de Bercé, les 9 et 10 Avril, 2011. Il y a déjà quelques candidats, donc je pense qu’il aura bien lieu ! Ce stage se déroule en liaison avec une exposition « Claire Felloni » au Musée Carnuta de Jupilles : http://www.carnuta.fr/francais/accueil/  

  Nous serons accueillis au Gîte des Tropes : http://www.gites-les-tropes.com/  

  Il n’est pas obligatoire de s’y loger pour participer au stage, qui pour moi, vous revient à 70 €. (difficile de s’y rendre sans voiture)

Voir ma rubrique « Stages » pour les autres stages.

natalia B 2011

 hélèneC 2011 elsa C 2011  michel B 2011

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 19:49

 

narcisse-tete-a-tete.jpgIl s’agissait du thème général de notre Stage week-end d’aquarelle botanique d’atelier au Moulin de Seillant, un atelier très spacieux et lumineux comme vous pourrez en juger sur les photos. J’avais apporté des narcisses ‘tête à tête’, quelques crocus violets et des muscaris qui n’ont pas remporté un grand succès !

 

 Nous les avons dégagés de leur terreau et disposés dans des présentoirs à bulbes que je taille dans des bouteilles plastiques afin de pouvoir les peindre de la tête au pied et avec les racines dans les règles de la représentation botanique.

Le Narcisse ‘Tête à tête’ est un cultivar obtenu à partir d’une petite espèce de narcisse originaire de la Péninsule ibérique, le Narcisse cyclamen (Narcissus cyclamineus) dont l’allure est très particulière car la fleur bascule fortement vers le bas et les sépales se dressent et se rabattent nettement en arrière. Ces caractères s’atténuent dans le cultivar ‘Tête à tête’. L’espèce sauvage pas plus haute que 10 cm ressemble à ces petites espèces espagnoles que je vous ai montrées il y a peu, (là) , mais je ne l’ai pas vue. Elle semble rarement cultivée. Le cultivar ‘Tête à tête’ fleurit dès la mi-février et son bulbe peut être forcé ; c’est pourquoi on le trouve en abondance très tôt en jardinerie.    

 

 

 

moulin seillant3Voici quelques photos du stage ; un rayon de soleil bienvenu m’a permis de vous poster des images du site qui est bien agréable. Le vaste atelier se trouve dans un bâtiment restauré, à côté du moulin (devenu l'accueil), que vous pouvez voir là avec son bief.

 

 

 

 

 

 

 

moulin-seillant1.jpgIl suffit de franchir le vieux pont de pierre envahi de lierre qui enjambe l’Anglin, pour atteindre tout de suite le gîte où Françoise nous mitonne des petits plats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

moulin-seillant2.jpg

 

 

 

Un second stage est programmé les Dimanche et Lundi de Pentecôte, soit les 12 et 13 Juin. (Même si le site n’est pas très à jour concernant les prochains stages, n’hésitez pas à les contacter, à laisser un message…)

Voici le lien sur le site: Moulin de Seillant

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 20:31

Ayant découvert les aquarelles que fit Alexandre Brun vers 1892, représentant la collection d’orchidées d’un collectionneur parisien  passionné, Emile Libreck, j’avais voulu à l’occasion d’un cours, proposer de poser un fond sombre autour de notre sujet.

cymbidium1.jpg

Mon cours ne fut pas une réussite, mes élèves furent moyennement emballés par le sujet et l’installation de ce fond de lavis sépia leur prit trop de temps qu’ils auraient préféré occuper à peindre les petits fleurons de Cymbidium que j’avais proposé comme sujet. Mais tout de même, l’expérience me semble enrichissante. Il est nécessaire de poser rapidement au moins un  premier lavis ( ici : Sépia + Terre de Sienne brûlée) autour du sujet en le détourant assez précisément mais tout en sachant que l’obtention d’une belle couleur sombre peut se faire en plusieurs passages et que du coup, les marques de pinceau , visibles au premier lavis finissent par disparaître si on le désire. Pour modeler les couleurs des fleurs, il est important d’avoir déjà une référence sombre autour, car la perception des couleurs et des valeurs en est très modifiée. Je vous accorde que mon petit pot a l’air de flotter dans l’air… c’était une expérience !

 

AlexBrunA l’époque, Alexandre Brun qui n’était pas au départ un peintre de fleurs mais plutôt un peintre de marine et de portraits, avait choisi une option résolument à l’opposé de tout ce qui pouvait se voir en matière d’aquarelle botanique et le résultat est surprenant et magnifique.

 Lors de la présentation de cette collection d’aquarelle, par ses héritiers, en 1981, à l’exposition annuelle d’orchidées de la Royal Horticultural Society, l’artiste a obtenu une médaille d’or à titre posthume.

Le livre qui montre cette collection d’aquarelles  « Inoubliables orchidées, Alexandre Brun », écrit par Phillip Cribb a été édité chez Solar en 1992.

 

 

 

 

 

Pour aller voir d’autres images de ces beautés surgies de l’ombre, une petite visite s’impose là :

  

http://planetecv.canalblog.com/archives/2010/07/30/18297915.html

 

dietzsch5Dés le 18ème siècle, à Nuremberg, la famille Dietzsch avait inventé une technique particulière sur vélin, influencée par les tableaux à l’huile des écoles hollandaises et flamandes, qui toujours, présentaient des bouquets sur un fond  foncé. La plus renommée pour ces sujets est sans doute Barbara Regina Dietzsch, mais sa jeune sœur  Margareta Barbara et leur frère Johann Christoph ont choisi des sujets très semblables. Ils aimaient peindre des chardons parce que le rendu sur fond noir s’y prêtait particulièrement (les épines, les aigrettes et même voyez les fils de l'araignée!). Leur façon de traiter les insectes me semble très réaliste pour l’époque. Il ne s’agit pas d’aquarelle mais de gouache et le fond de vélin a, au préalable, été complètement noirci, je ne sais par quel moyen, car il fallait que ce fond soit parfaitement fixé, pour ne pas remonter dans les couleurs… En fait, pour qui connait la magnifique texture de surface des vélins, ce procédé paraît une hérésie ! Il faut rappeler qu’à cette époque, on ne parlait pas encore d’aquarelle; tous les peintres de fleurs utilisaient des gouaches très fines et ne se souciaient pas vraiment de transparence, peu compatible de toute façon avec un support comme le vélin qui ne boit pas ! Ajoutons que notre palette actuelle pour l’aquarelle botanique ne saurait se passer de pigments opaques comme le Jaune de Naples (bien qu'il ne s'agisse plus du vrai!) ou encore le Vert oxyde de Chrome, le Gris de Davy...qui sont bienvenus pour rendre des aspects glauques dans la verdure ou les couleurs laiteuses de certaines corolles…

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:06

 

pitaya9.jpgAu cours du week-end de stage « Fruits exotiques »  ce Pitaya nous a donné du fil à retordre. Il s’agit d’une variété un peu intermédiaire entre le Pitaya jaune (dont il a la forme), et le Pitaya rose vif (dont il possède la couleur). Je ne ferai pas de PDF sur ce sujet car il semble plus difficile de se le procurer que de trouver le rose ; donc je vous livre mes essais préliminaires au stage et ce sera une petite leçon à l’ancienne (la 43ème, voir l’index, colonne de gauche).

 

Johann_Jacob_Haid_Cereus.jpg

Il semble que plusieurs espèces de cactus des genres Hylocereus et Selenicereus portent des fruits connus sous ce nom. Pour notre Pitaya, il s’agirait plutôt de Selenicereus megalanthus et aussi d’Hylocereus undatus, mais je ne me risquerai pas plus avant sur un terrain inconnu ! Toujours est-il qu’à la coupe, il révèle une chair rose vif, presque magenta, (et non blanche comme souvent les autres pitayas), piquée de graines noires. Quand je l’ai mangé à la cuillère, j’ai retrouvé un peu l’impression d’un sorbet aux fruits rouges…

On ne réalise pas forcément que ce sont des fruits de Cactus cierge (Cereus).

Installer un Selenicereus dans son jardin ou sa serre, c'est en quelque sorte faire l'offrande d'un cierge (Cereus) à la déesse de la lune (Séléné).

On ignore souvent que la fleur qui a précédé l’apparition de ce Pitaya est une des plus belles fleurs imaginables, à la floraison nocturne, d’une seule nuit… Beaucoup de peintres de fleur se sont attaché à peindre ces  « Princesses de la nuit » ou « Reines de la nuit » la plus belle version de Selenicereus est sans doute celle de Walter Hood Fitch. Je ne l’ai pas trouvée sur le web, mais voici une gravure de Selenicereus grandiflorus par Johann Jacob Haid, un graveur allemand du 18ème siècle, qui ne démérite pas ! (Il s’agit du graveur qui avait gravé la banane dessinée par Ehret de mon précédent article, mais là, j’ignore de qui était le dessin d’origine, peut-être Ehret, car ils ont souvent collaboré). Après tout, pourquoi ne pas faire la place d’honneur au graveur pour une fois !

 

 pitaya7.jpgParlons aquarelle :

 

pitaya12pitaya11pitaya10Je vous montre donc, d'abord, un petit schéma préliminaire de crayonné sur calque pour chercher une logique dans la disposition des bractées, alternée, en écailles. J’ai trouvé une double spirale qui se desserre en haut du fruit, il me semble que ce tracé aide à construire plus en détail notre pitaya.

pitaya13pitaya8.jpgTrois scans d’étapes de la mise en couleur, un essai inachevé sur un autre fruit, peint pendant le stage et enfin la palette des couleurs,  ces éléments donnent une idée assez juste du contenu actuel de mes leçons en PDF, du point de vue des illustrations car un texte explicatif vient compléter ces images...

Voir les leçons disponibles en Pdf en cliquant

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 14:19

J’ai travaillé cette semaine à mettre au point ces trois leçons automnales.

chou-et-navet.jpg« Chou et Navet »

Pour cette nature-morte, nous détachons une feuille du pourtour d’un chou frisé. J’ai choisi  de disposer cette feuille à l’endroit, pour étudier la traduction du  gaufrage qu’on retrouve en plus discret dans les feuilles de Primevère. Trois pages sont vouées à la feuille de chou, deux autres pour le navet. Le navet permet de faire de cette étude une nature morte, au même titre que la 2ème leçon que je vous présente : la « Nature morte de Pomologie ».

 

 

 

 

épinedumasblogPour celle-là 2 pages du pdf sont consacrées à l’étude d’ensemble d'une nature morte de Pomologie, illustrée par celle que vous avez pu voir après le stage de Toussaint, puis 3 autres pages développent les étapes pour mettre en couleur une variété de pomme, la Reine des Reinettes, avec des scans d’étape du travail ; enfin une page reparle des noisettes qui figurent au premier plan. La petite poire qui est une variété difficile à trouver n'est pas étudiée en détail.

 

   

fittoniaspathyph1La 3ème leçon en Pdf  « Fittonia et Spathiphyllum » , aborde l’agencement fait avec ces deux petits godets trouvés en jardinerie, qui se gardent bien à l’intérieur. On peut donc prendre son temps pour les peindre. De ces différents sujets, il n’y a que la feuille de chou qui doit se peindre dans la journée ; les autres sujets se conservent bien et c’est l’occasion de peindre vraiment d’après nature !

 

 

 

Je vous rappelle que ces 5 ou 6 pages de pdf, que vous pouvez imprimer, sont illustrées des aquarelles et des palettes de couleur.  Le pdf est accompagné de scans en haute définition (3 ou 4 envois successifs sur votre courriel), sur lesquels vous pouvez zoomer pour voir de plus près comment c’est fait.  

Voyez les conditions en cliquant   , sur ma page fixe : « Leçons en PDF »

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 11:13

Le Liquidambar ou Copalme d’Amérique (Liquidambar styraciflua) est originaire du Sud et de l’Est des Etats Unis et fut introduit en Europe en 1681. C’était la vedette de notre stage de week-end d’aquarelle botanique, car il faut bien reconnaître qu’en automne, c’est un prince des jardins !

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Les feuilles à nervation palmée et à contours plus ou moins profondément échancrés, peuvent compter de 5 à 9 lobes, elles  ressemblent à celles des érables mais elles sont alternes ce qui permet de les différencier.

liquidambarpalComme je ne pense pas faire de leçon en PDF sur ce sujet, voici la palette des couleurs préparée pour l'occasion.

 

A propos de notre Liquidambar :

  On retrouve dans son nom un raccourci des mots « ambre » et « liquide » : cela fait allusion à la gomme ou résine odorante qui exsude de son écorce, utilisée autrefois par les indiens cherokees comme gomme à mâcher. Ce serait l’ancêtre de nos chewing-gums, qui nécessitent l’utilisation d’une essence, le styrax, issue du Baume de Liquidambar. Mais là, les choses se compliquent, beaucoup de confusions sont possibles, vu qu’un genre Styrax existe en botanique représenté par plusieurs espèces d’Eurasie dont l’Aliboufier (Styrax officinalis) qu’on trouve sur le pourtour méditerranéen. Ces espèces très appréciées en parfumerie, fournissent également un baume, (le storax pour l’Aliboufier) ou terme plus employé, le benjoin qui entre dans la composition de parfums réputés comme Shalimar, de Guerlain ou Opium d’Yves Saint-Laurent.

 Donc l’essence « styrax » des liquidambars n’est pas le storax des parfumeurs, bien qu’il existe un Copalme oriental (Liquidambar orientalis) dont la gomme odorante était utilisée aussi pour des produits de beauté. Le Copalme oriental, qui pousse dans le SO de la Turquie et  le NO de la Syrie, devient  moins haut que le Liquidambar et ses feuilles sont plus petites. Je ne suis pas certaine de l’identité de mon sujet, planté en ville styraciflua ou orientalis ?

Outre les chewing-gums, le « Styrax » du  Liquidambar a, par des recherches successives permis de produire le « Styrène » puis le « Polystyrène », ce qui est nettement moins poétique !

liquidambar3.jpgNotre Liquidambar fait partie de la famille des Hamamélidacées, ses petits fruits globuleux et hérissés, en séchant se creusent de cavités d’où s’échappent des graines oblongues ailées sur un côté.

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Pour finir un petit aperçu de ce stage de Week-end d’automne toujours très studieux !

 

Les stages de Février et Mars 2011 de 4 jours seront plus approfondis et nous travaillerons sur la réalisation d’une planche de plus grand format (environ 35 x 47cm) d’après des plantes d’intérieur en pot. Voir la rubrique "Stages"

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 09:28

Notre stage Pomologie de la Toussaint était placé sous le patronage d’une petite poire baptisée « Epine du mas ». J’avais pu me procurer cette variété ainsi que de la « Reine des reinettes » sur le marché de la cathédrale. Le terrain de culture de la Société d’Horticulture de la Sarthe pouvait nous fournir des Coings ainsi que de la « Reinette clochard » et une poire tardive cueillie un peu avant terme et donc encore un peu verte de couleur, « Comtesse de Paris ».

pomologie2.jpgL’an dernier, nous avions composé une vraie Planche de Pomologie (Rappel: ) ; il fallait donc se tenir à une seule variété. Cette année, j’ai plutôt proposé de peindre une Nature morte ; enrichie d’autres petits sujets (noisettes, châtaignes, amandes, amour en cage, petites grenades ornementales, fruits surprenants de l'Oranger des Osages et capsules orange d’Iris fétide) pour animer la composition autour d’une ou deux variétés de pommes et de poires.

   

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 « Epine du Mas » est représentée dans « Le Jardin fruitier du Muséum » de J. Decaisne, un ouvrage précieux de notre bibliothèque.

Je vous cite une phrase qui y est rapportée de M.H.Dumas, juge de paix à Limoges (en 1856): «  L’épine du Mas est originaire et réellement indigène du pays ; le sauvageon qui lui a donné naissance existe encore dans la forêt de Rochechouart ; elle tire son nom d’un village, Le Mas, voisin de cette forêt ».

Cette poire est « lavée et pointillée de rouge au soleil et de gris verdâtre du côté de l’ombre ».

Durant ces stages, je fais des courtes démonstrations dont je vous poste ici quelques échantillons…

amourencage1.jpg  grenadine2 

reinreinette1  pomologie   

 

Les aquarelles rassemblées et exposées pour la photo en fin de stage sont toujours un moment de satisfaction pour tous !

 

epinedumasblog.jpgLes Leçons en PDF : « Prunelles et Glands » est disponible ; je vais proposer bientôt une leçon sur le thème d'une nature morte avec poires, pommes et quelques noisettes, autour de l’aquarelle que j’avais réalisée pour ce stage.

Les Stages: Les 2 week-ends à venir (Novembre et Décembre) sont presque complets, mais pour les stages de vacances d'hiver (4 jours en Mars 2011), j'ai encore beaucoup de places !

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