Comment peut-on appeler un herbier de plumes, sinon un « Plumier » ?
Les oiseaux nous enchantent en ce moment, c’est la période trop courte où on peut essayer d’apprendre à reconnaître leur chant.
Leur ramage… et leur plumage aussi me fait rêver. Quand ils ne peuvent plus chanter, leur plumage reste sur le terrain et j’ai commencé à ramasser des plumes perdues il y a bien longtemps, en cherchant à identifier l’oiseau.
Je me sentais un peu charognarde de plumer ces petites victimes mais me disais que de toute façon, ils ne m’en porteraient pas ombrage ! Et cueillir un bouquet de fleurs, n’est-ce pas un peu la même chose ?
Je vous livre des scans de quelques pages de mon carnet plumier ; les plus belles plumes sont sans doute celles des oiseaux nocturnes. Si vous ne redoutez pas de tirer quelques plumes à un passereau victime d’un renard ou à une chouette victime de la route, vous aurez un superbe sujet d’étude documentaire. Un bon plan et moins impressionnant : chercher au pied de volières de zoo…
Pour finir, voici une aquarelle de plumes, faite avec seulement trois couleurs.
On peut voir qu’il y a eu un premier travail dans le mouillé avant de revenir, par endroits, au pinceau fin et en glacis
Je n’ai jamais utilisé de noir en aquarelle. Le mélange d’un beau bleu sombre comme l’Indigo et d’un brun chaud comme la Terre d’ombre brûlée me donne ici toute une gamme de gris colorés, de nuance chaude ou froide suivant le dosage des 2 pigments et de valeur faible ou forte suivant le dosage de l’eau…
Prochain article : un compte-rendu de notre stage de 1er Mai au Mans, et devinez quel était notre sujet d'étude ?