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  • : Le blog met en ligne des cours d'aquarelle botanique, il parle de mon activité d'animation de stages d'aquarelle botanique, de mon métier d'illustratrice-nature, de mon intérêt pour la tradition de la peinture naturaliste, les sites naturels,la flore, et la faune sauvage.
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Pivoines de Sourches

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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 10:00
Je reprends et adapte ici un article que j'ai rédigé pour notre bulletin de la Société d'Horticulture de la Sarthe, qui raconte le 1er stage sur ce thème ayant eu lieu en Juillet 2007.
C’est ainsi que j’avais intitulé le stage de dessin et peinture de fin d’année, s’adressant surtout cette année à mes élèves habituels du cours d’aquarelle botanique. Une douzaine de volontaires issus des trois groupes différents ont pu ainsi faire connaissance sur le terrain au cours de ces trois journées de la première semaine de juillet. J’envisage d’ouvrir ce stage à toute personne intéressée l’an prochain, peut-être avec quelques variantes et sur quatre jours.
Je voulais, par ce titre, évoquer la composition d’une image, partant, cette fois de végétaux en pieds (arbres, arbustes ou grandes vivaces) dans leur milieu naturel ou en jardins, pour bien faire la différence avec l’esprit de " planche botanique " qui anime habituellement le cours pendant l’année.

agapanthes-copie-1.jpg   Voici un exemple d'une pochade couleur faite sur le terrain dans un beau jardin de la région où nous irons sans doute l'an prochain.
 
Nous avons abordé le thème, munis de nos appareils photo, le samedi matin dans le jardin des Plantes. Quels sujets préférer ? Comment le mettre en valeur par le cadrage ? Telles sont les questions que nous nous sommes posées devant les Gunneras du jardin anglais ou devant la pergola des rosiers grimpants du jardin français avant même de réfléchir à un moyen d’expression (trait ou couleur), adapté au sujet.
Mais, bien sûr, le but du jeu était que chacun s’approprie un sujet, d’après nature, dans des jardins locaux, où nous avons passé nos trois après-midi, le programme se développant sur les trois jours en partant du trait et de la construction pour aboutir sur la couleur et l’aquarelle.
La météo ne nous a pas épargné ses caprices, surtout durant le premier après-midi, dans l’Arboretum de la Grand Prée, mais Norbert Menu a sauvé la situation en montant rapidement un auvent de toile. Au menu du jour : cadrer dans sa feuille un arbre, s’imprégner de sa silhouette particulière et le traduire au trait en abordant différentes techniques graphiques telles que  mine de plomb, pierre noire, crayons sanguine et sépia. Bien sûr, les sujets ne manquaient pas dans le " Bizarretum " de Norbert et j’espère pouvoir renouveler l’expérience par un temps plus clément.

Fraxinus.jpg
Le second lieu à nous accueillir était " Le Petit Bordeaux ", à Saint-Biez en Belin, un jardin bien connu des sarthois. Dans la progression du stage nous avons parlé là, d’abord, du lavis tel que le conçoivent les Chinois ou les Japonais, et de leur grande science pour camper des atmosphères de nature par les valeurs de gris, au moyen de l’encre de chine. Puis, après s’être exercé à la dilution de l’encre donnant une infinité de gris, et à varier la tenue du pinceau pour enrichir sa gamme de touche et l’adapter aux sujets (feuilles, écorces ou fond atténué), chacun s’est choisi un coin de jardin à sa mesure.
Le samedi, après un pique-nique improvisé dans le kiosque à musique du Jardin des Plantes, nous avons rallié le jardin de Louis Féaux, qui avait accepté de nous voir débarquer chez lui, à " La Gendrie " : c’est aussi un bien agréable gîte rural, situé entre La Guierche et Joué l’Abbé. 

Stage-2.jpg   Stage-1.jpg


Là, il fallait essayer de perdre les habitudes tranquilles de l’aquarelle en atelier, car ce qu’on peut réaliser en deux ou trois heures sur le terrain doit être plus enlevé, plus spontané et tout doit être pris en compte, même le ciel changeant. Le jardin offre quantité d’angles de vue, tous aussi attrayants. Les plantations de Louis mettent aussi en valeur, la maison elle-même, traditionnelle et bâtie en roussard ainsi que le vieux mur de pisé, pignon du gîte. Une ancienne petite porcherie qui se cachait derrière les hydrangéas est devenue le sujet d’inspiration privilégiée de l’après-midi.
Notre stage s’est terminé là, autour d’un verre de cidre offert par nos hôtes, et j’espère en vérité, qu’il aura laissé à tous les participants un aussi bon souvenir qu’à moi-même.
Cet article vise à donner envie aux habitués de rempiler l'an prochain, mais aussi aux non-sarthois de suivre l'évolution du projet de Juillet 2008, voir la rubrique stage dans la marge., qui tiendra les amateurs au courant.
 
 
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