Ce sujet associe deux fleurs de Chrysanthème et un rameau de Hêtre.Le hêtre, rentré à l'intérieur évolue très vite,il vaut mieux le peindre en premier car les fleurs de chrysanthème, en revanche, restent stables quelques jours. Dans la nature, les feuillages de hêtre se caractérisent par leur disposition en plateaux horizontaux; en redressant un de ses rameaux face à soi, on peut créer une animation de fond en évitant les raccourcis. Il faut remarquer aussi la disposition des nervures qui "butent" sur le bord du limbe. Ce dernier, non denté, ondule volontiers sur les bords, un bourgeon trés fuselé termine le rameau.
Les deux fleurs de Chrysanthème posent les mêmes problèmes que toutes les fleurs doubles. Il faut surtout éviter de crayonner au coeur, par contre le contour de la tache colorée avec toutes ses découpes entre les ligules (pétales) externes est important à préciser avant de poser le premier lavis de fond.
Le premier jus (1) doit être clair, très dilué; on en pose une grosse goutte qui sert de réserve au coeur de la fleur, ainsi, on dispose d'un temps suffisant pour travailler les contours au pinceau de martre.
Pour poser les couleurs de glacis,il faut attendre que le fond soit bien sec.
Avant de modeler les pétales, retenons que les glacis seront disposés en petites touches plutôt rayonnantes sur la périphérie et plutôt concentriques ou en en boucles vers le coeur.
Pour creuser le coeur, les touches sont plutôt triangulaires, formant des angles sombres s'appuyant sur des courbes restées claires (couleur du 1er jus).
Le vert sombre des feuilles de chrysanthème est obtenu en cassant le vert avec du magenta.
Plus de magenta dans le mélange donne des gris qui m'ont servi pour le rendu de la verrerie.